Canalblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Mesrevuesdepresse

Brève présentation des travaux de Nicolaï Sennels

Différences culturelles et psychologiques entre musulmans et occidentaux :

Le point de vue de Nicolaï Sennels, psychologue danois

20150119210740_0

 

Objet : Synthèse des travaux de Sennels sur les différences psychologiques et culturelles entre musulmans et occidentaux

 

Ce qu’il faut retenir des travaux de Sennels

 

Nicolaï Sennels

Psychologue danois ayant travaillé dans le centre de détention juvénile de Sonderbro, à Copenhague, où les 2/3 des jeunes sont issus de l’immigration ou descendants (et de culture musulmane). Il a été en contact de centaines de jeunes. Il a appuyé ses observations par des chiffres sur la criminalité et les difficultés d’intégration des musulmans, et sur ses observations cliniques. Son travail a particulièrement pris de l’importance après les émeutes de Copenhague (suite aux caricatures du prophète Mahomet).

Son souci était de réinsérer ces jeunes. Il jouait avec eux, il ne faisait pas que leur « parler » ou « faire parler » comme dans le cadre classique du psy. Il a appris à les « apprivoiser » d’une certaine manière.

Il fut viré de la mairie de Copenhague pour avoir parler des différences culturelles

Son livre rencontra un franc succès, tout comme sa méthode pédagogique.

Il se dit issu d’un milieu plutôt de gauche

 

1- MUSULMANS

Sennels dit « musulmans » ou « personnes de culture musulmane ». Les musulmans ne sont pas divisés ici entre « religieux » et « non religieux », car les individus par exemple maghrebins ou pakistanais, même quand ils ne sont pas pratiquants, partagent des valeurs et des attitudes similaires aux religieux, à cause de l’impact de l’Islam sur les sociétés.

Exemples :

- la référence externe, le mode de vie communautaire

- le sens de l’honneur, la valorisation de la colère et de l’agressivité pour répondre à une « offense

- le respect envers le prophète Mahomet et les imams

- la crainte des châtiments

1.1 La référence externe/le contrôle externe 

 

Il s’agit de ce à quoi les individus d’une société font le plus souvent référence pour traiter leurs émotions et justifier leurs comportements. C’est par exemple attribuer à la famille, à la société ou à Dieu nos malheurs et nos états d’âme.

Exemples et effets produits par la référence externe chez les musulmans :

- Dans une situation de soupçons envers une petite-amie, la faute sera attribuée à la petite-amie. Il y aura moins de questionnement interne de type « est-ce de ma faute ? »

- Il y a d’avantages de crainte des châtiments (punitions corporelles, crainte de dieu, crainte du rejet par la famille) que de responsabilisation sur ses comportements

- Une tendance à la victimisation (visible dans certaines enquêtes où les musulmans se sentent plus discriminés que les autres, sans qu’il y ait une réalité objective proportionnelle. Attribution systématique des difficultés d’intégration à la société)

 

1.2 La référence externe couplée au sens de l’honneur

Comme ils questionnent moins leur responsabilité dans leurs émotions et comportements, s’ils se sentent « offensés », ils se considèrent comme « victimes », et comme l’honneur et la colère sont valorisées dans leurs sociétés, ils ont d’avantages tendance à commettre un acte agressif pour « réparer » leur honneur. Les caricatures étant perçues comme une « offense », les imams peuvent plus facilement prêcher des actes de vengeance. Les conflits entre bandes rivales peuvent s’éterniser car ils entrent dans des cycles infinis de vengeances.

 

1.3 Le fonctionnement communautaire

 

On est d’avantages lié à sa famille. Chez les musulmans, les jeunes ont plus de libertés que les adultes. On les « laisse faire ce qu’ils veulent ». En grandissant, ils doivent servir la famille et la communauté. Cela peut contribuer d’ailleurs à la « référence externe », à l’attribution de ce qui nous arrive aux autres.

 

Ces différences culturelles ne sont pas prises en compte par la gauche qui se veut « inclusive ». Ils entretiennent la culture victimaire en répétant que « la société n’en fait pas assez pour intégrer » malgré les preuves du contraire (écoles adaptées, rénovations de quartiers, cours de langue, avantages fiscaux pour les entreprises dans les zones sensibles, discrimination positive…).

Ils engagent par ailleurs des éducateurs de culture musulmane dans les instituts ou des « grands frères » (France) ou des « pères » (Danemark) pour calmer les jeunes. Mais cela contribue à créer une société parallèle car ils n’apprennent pas à être en contact avec les mentalités occidentales.

La gauche inclusive sape le travail social de réinsertion des délinquants/criminels en ne tenant pas compte des spécificités culturelles tout en les maintenant et en empêchant la responsabilisation des communautés.

2 OCCIDENTAUX

 

2.1 référence interne/contrôle interne 

 

Les occidentaux valorisent la responsabilité individuelle. Cela est perçu comme signe de maturité de se responsabiliser et de rechercher en nous les réponses et de rechercher en nous mêmes en quoi nous sommes en partie responsables de problèmes qui nous arrivent.

2.2 Individualisme et liberté

 

Les occidentaux gagnent de l’autonomie en grandissant. On leur apprend à gérer leur vie et ils n’ont pas de comptes à rendre à leurs familles ou n’ont pas à tenir compte de règles religieuses dans leurs choix de carrière, d’amis ou de compagnon (même si la « bénédiction » des parents est une tradition). Ils vivent dans des familles nucléaires et ont des contacts plus limités avec leurs voisins. Ils peuvent être sujets à l’isolement alors qu’ils sont en fait respectueux des libertés d’autrui et ne « veulent pas déranger. »

2.3 Pacifisme et tolérance

 

Il est mal vu de « sortir de ses gonds » lorsqu’on débat ou qu’on tente de résoudre un conflit. Il est plus valorisé socialement de discuter, chercher des compromis et de garder son calme. Ainsi, les personnes qui hurlent et insultent dans les débats publics ne sont pas perçus comme crédibles, les hommes politiques qui sortent de leurs gonds ne sont pas perçus comme fiables. Même l’expression de la colère doit être « maîtrisée. »

 

 

 

Pour en savoir plus sur les travaux de Sennels

 

https://blog.sami-aldeeb.com/2011/04/17/nicolai-sennels-musulmans-et-occidentaux-les-differences-psychologiques/

Holy Wrath, among criminals muslims, Nicolaï Sennels, 2009

Publicité
Publicité
Mesrevuesdepresse
Publicité
Archives
Publicité